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Le syndrome de l'intestin irritable, TCC, ACT, hypnose thérapeutique et régulation du système nerveux autonome - Reims

Vous ressentez des inconforts digestifs, des douleurs abdominales, des ballonnements ou une digestion difficile sans cause organique identifiée ? Votre gastro-entérologue vous a diagnostiqué un trouble fonctionnel du tube digestif, autrement appelé troubles de l'interaction intestin-cerveau? Syndrome de l’intestin irritable (SII), dyspepsie fonctionnelle et autres troubles digestifs fonctionnels... Cet article est fait pour vous. Je suis thérapeute à Reims, certifiée par la Rome Foundation pour la prise en charge des troubles de l’interaction intestin-cerveau.

SYNDROME DE L'INTESTIN IRRITABLE - HYPNOSE ET TCC À REIMS

Dorothée Simon

11/11/20258 min read

Je voudrais vous parler du poids de la psychologie dans les troubles digestifs, et particulièrement du syndrome de l’intestin irritable, qu’on appelle aussi colopathie fonctionnelle. Si vous en souffrez, vous savez déjà combien il peut transformer la vie de tous les jours. Les douleurs, les ballonnements, les alternances entre diarrhée et constipation ne sont pas seulement des désagréments passagers. Ils deviennent des compagnons indésirables qui dictent vos choix, vos sorties, vos repas, parfois même vos relations sociales.

Peut-être que vous vous reconnaissez dans cette situation. On vous propose de sortir au restaurant ou de participer à une soirée entre amis, et immédiatement une angoisse monte. Vous vous imaginez tomber malade pendant le repas, devoir quitter la table précipitamment, ou même ne pas pouvoir digérer ce qui sera servi et d'être malade sur le chemin du retour. Alors vous déclinez, parfois avec un prétexte, parfois en avouant que vous ne vous sentez pas assez bien. Au fond, ce n’est pas que vous ne voulez pas, c’est que votre ventre a pris le pouvoir sur vos envies.
D’autres fois, vous acceptez de sortir, mais en arrivant dans un lieu public, votre premier réflexe est de chercher où se trouvent les toilettes. Vous avez besoin de savoir, de prévoir, de vous rassurer. Sans cette information, vous ne vous sentez pas tranquille. Vous ne profitez pas pleinement du moment, car une partie de votre esprit reste focalisée sur ce qui pourrait arriver.
Il existe aussi ces moments où le ventre devient le centre de toutes vos pensées. Avant un rendez-vous important, une réunion professionnelle, ou même un simple déplacement en voiture, vous anticipez déjà le risque d’avoir mal ou d’être pris d’une urgence. Vous partez parfois plus tôt pour « prévoir un arrêt », ou vous évitez tout bonnement certains trajets. L’intestin, qui est normalement un organe silencieux, occupe alors toute la scène.

Ces exemples montrent combien le syndrome de l’intestin irritable dépasse la seule question médicale. Les examens ne révèlent pas de lésions, et c’est une excellente nouvelle. Mais les symptômes, eux, sont bien réels, et ils pèsent lourdement sur la qualité de vie. La psychologie intervient ici à plusieurs niveaux. Le stress ou l’anxiété peuvent déclencher ou aggraver les crises, et la peur des crises entretient à son tour l’anxiété. C’est ce cercle vicieux qui fait que beaucoup de personnes réduisent leurs activités, renoncent à certains projets, ou développent une vigilance constante vis-à-vis de leur ventre.

J’entends souvent des phrases comme « mon ventre dirige ma vie », « je ne peux plus prévoir quoi que ce soit », ou encore « je me sens prisonnier depuis un an, je n'ose plus sortir et n'ai plus de vie sociale ». Ces phrases traduisent un vécu profondément humain, où la psychologie et le corps ne cessent de dialoguer. Vous n’inventez rien, vous ressentez des signaux amplifiés, interprétés, anticipés. Votre cerveau et votre ventre s’influencent mutuellement, et parfois cette influence devient trop forte. Comprendre ce lien est déjà un premier pas. Car ce que vous vivez est désormais reconnu comme un trouble de l’interaction intestin-cerveau. Il ne s’agit pas d’une faiblesse, ni d’une illusion, mais d’un fonctionnement particulier où les émotions, les nerfs et les intestins se renforcent les uns les autres. Quand vous anticipez une crise, quand vous évitez une sortie, quand vous cherchez en priorité les toilettes, ce n’est pas parce que vous êtes fragile, mais parce que votre corps vous envoie des messages trop puissants et trop fréquents.
Ces anticipations sont extrêmement fréquentes. Vous n’êtes pas seul à les vivre. Et si j’insiste aujourd’hui sur ces exemples concrets, c’est pour vous aider à mettre des mots sur ce que vous traversez et à comprendre que votre expérience est partagée par beaucoup d’autres personnes. Votre ventre et votre esprit dialoguent sans cesse, et parfois ce dialogue devient un poids.

Dans un autre temps, je pourrai vous expliquer comment on peut apprendre à alléger ce poids. Mais avant cela, je voulais que vous puissiez reconnaître dans ces situations que vos symptômes sont réels, qu’ils ont une logique, et que leur intensité est le reflet de l’interaction entre votre psychologie et votre digestion.

Prenons l'exemple du lien anxiété / syndrome de l'intestin irritable et de son cercle vicieux

Quand nous parlons d’anxiété, beaucoup pensent d’abord aux pensées qui tournent en boucle, aux inquiétudes, aux scénarios catastrophes que l’esprit imagine. Mais l’anxiété ne reste jamais uniquement dans la tête. Elle s’exprime dans tout le corps, et particulièrement dans le ventre.

Quand vous êtes anxieux, votre cerveau active ce qu’on appelle le système d’alerte. C’est comme si votre organisme passait en mode « vigilance maximale ». Votre cœur bat plus vite, votre respiration devient plus courte, vos muscles se tendent. Ces réactions sont normales et héritées d’un réflexe de survie ancien. Le problème, c’est que votre système digestif se retrouve lui aussi embarqué dans cette réaction. Votre cerveau envoie alors des signaux à vos intestins. Ces signaux passent par les nerfs et par les hormones du stress. Le cortisol, l’adrénaline et d’autres substances circulent dans votre corps. Dans l’intestin, ils perturbent le rythme naturel du transit. Chez certains, tout s’accélère, ce qui donne des diarrhées soudaines. Chez d’autres, tout se ralentit, ce qui entraîne constipation, lourdeurs et crampes. L’anxiété agit aussi comme une loupe sur vos sensations internes. Elle augmente ce qu’on appelle l’hypersensibilité viscérale. Autrement dit, vous percevez de manière plus intense ce qui, chez une autre personne, passerait inaperçu. Un léger mouvement de gaz devient une gêne, un petit spasme devient une douleur. Plus vous êtes anxieux, plus vos capteurs internes sont réglés sur une sensibilité élevée.

Le ventre n’est pas seulement un récepteur, il répond aussi. Quand vous êtes anxieux, vos intestins produisent des signaux de tension et d’inconfort, et ces signaux remontent au cerveau. Le cerveau les interprète comme des preuves supplémentaires que « quelque chose ne va pas ». Vous entrez alors dans un cercle où l’anxiété alimente le ventre, et le ventre alimente l’anxiété.

Je remarque souvent, chez les personnes que j’accompagne, que cette boucle se met en place très vite. L’anticipation d’un trajet en train ou d’un repas suffit à déclencher de l’anxiété. Cette anxiété provoque des sensations abdominales réelles, et ces sensations confirment l’inquiétude. Vous voyez comment le cercle se ferme. Même sans événement extérieur, le corps peut, à lui seul, entretenir l’anxiété.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’anxiété n’est pas une faiblesse ni une simple idée. C’est une réaction biologique qui engage le cerveau, le système nerveux, les hormones et l’intestin. Lorsque vous êtes anxieux, votre ventre n’est pas indifférent. Il réagit, parfois de manière disproportionnée, parce que son dialogue avec le cerveau s’emballe.

C’est pour cette raison que les troubles digestifs fonctionnels comme le syndrome de l’intestin irritable sont si sensibles aux émotions. L’intestin et le cerveau parlent en permanence, et l’anxiété vient amplifier ce dialogue jusqu’à le rendre bruyant, douloureux et envahissant.
C’est justement parce que l’anxiété joue un rôle si central dans le syndrome de l’intestin irritable que nous travaillons dessus en thérapie. Je vous accompagne avec deux approches complémentaires, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) et l’hypnose thérapeutique. Toutes deux ont fait leurs preuves pour apaiser le ventre et l’esprit.

Les interventions comportementales, dans mon cabinet à Reims, pour les troubles de l'interaction intestin-cerveau, dont le syndrome de l'intestin irritable :

La Rome Foundation, référence internationale dans la compréhension et la prise en charge des troubles fonctionnels digestifs, recommande une approche dite biopsychosociale.


Elle repose sur quatre piliers principaux :

  • Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC)

  • La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT

  • L’Hypnose orientée vers le tube digestif

  • Les techniques de régulation du système nerveux autonome

Ces interventions comportementales spécifiques aux troubles de l'interaction intestin-cerveau, visent à rééquilibrer la communication cerveau–intestin, à réduire l’hypersensibilité viscérale et à rétablir la sécurité intérieure du corps.

Les TCC dans mon cabinet à Reims : comprendre et apaiser les cercles anxieux

Les Thérapies Cognitivo-Comportementales permettent d’identifier les liens entre pensées, émotions et réactions corporelles.
Par exemple, anticiper une gêne digestive avant même qu’elle n’apparaisse active déjà le système nerveux, ce qui intensifie les symptômes.
En TCC, vous apprenez à reconnaître ces cercles d’anticipation, à modifier vos schémas mentaux et à adopter des réponses plus calmes et adaptées.
Les recherches soutenues par la Rome Foundation montrent que les TCC améliorent significativement la qualité de vie digestive, réduisent l’anxiété liée aux symptômes et restaurent une sensation de contrôle.

L’ACT : se libérer de la lutte contre ses sensations

La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) complète cette démarche.
Elle aide à cesser la lutte contre les sensations corporelles pour mieux vivre avec elles.
L’objectif n’est pas d’effacer chaque inconfort, mais d’apprendre à ne plus se définir à travers ses symptômes.
Petit à petit, vous retrouvez la capacité de choisir vos actions en fonction de ce qui compte vraiment pour vous, plutôt que de vos peurs ou de vos évitements.
Cette approche est particulièrement utile dans le syndrome de l’intestin irritable, où la sensibilité et la vigilance du système digestif sont accrues.

L’hypnose orientée vers le tube digestif : apaiser la communication cerveau–ventre

L’hypnose thérapeutique est l’un des outils les plus étudiés par la Rome Foundation pour le SII.
Elle agit directement sur la communication entre le système nerveux central et le système nerveux entérique (souvent appelé « deuxième cerveau »).
En état d’hypnose, l’attention se tourne vers l’intérieur ; le corps se détend profondément, et le cerveau devient plus réceptif à des suggestions thérapeutiques ciblées.
Ces séances permettent de :

  • Diminuer l’hypersensibilité viscérale,

  • Réduire la réactivité du système nerveux autonome,

  • Calmer les signaux de douleur et d’urgence digestive,

  • Restaurer un sentiment de confort et de sécurité intérieure.
    De nombreuses études internationales montrent que l’hypnose digestive améliore durablement les symptômes du SII et renforce la régulation du stress.

Réguler le système nerveux : retrouver l’équilibre intérieur

Les techniques de régulation du système nerveux sont des leviers essentiels dans la gestion des troubles de l’interaction intestin–cerveau.
Elles permettent de ramener le corps à un état de calme physiologique, en diminuant l’activité du système sympathique (celui du stress) et en renforçant la réponse parasympathique (celle de la détente).


Ces outils, simples mais puissants, vous aident à retrouver une stabilité émotionnelle et corporelle. Votre ventre n’est plus un ennemi, mais un indicateur que vous apprenez à écouter autrement.

Une approche intégrative et certifiée à Reims

Je suis certifiée par la Rome Foundation pour les interventions comportementales des troubles de l’interaction intestin–cerveau, (syndrome de l'intestin irritable, dyspepsie, eructations supra-gastriques etc).
Dans mon cabinet à Reims, en combinant TCC, ACT, hypnose thérapeutique et régulation du système nerveux, nous travaillons ensemble à réduire vos symptômes, à retrouver confiance en votre corps et à reprendre une vie plus libre et sereine.

À Reims, j'allie Hypnose et TCC, pour votre mieux-être durable. Dorothée Simon, Hypnothérapeute et Thérapeute TCC à Reims